L’action la plus importante pour stocker du carbone dans le sol est de laisser les sols nus le moins longtemps possible. Il faut favoriser la photosynthèse et la production de matière organique. La séquestration du carbone est également liée à l’activité biologique des sols (synthèse microbienne, lessivage, minéralisation de la matière organique).
Le stockage du carbone dans le sol repose ainsi sur l’équilibre entre les différentes pratiques culturales : restitutions par les couverts végétaux et les résidus de culture, apport de matières amendantes d’origine organique ou encore insertion de prairies temporaires dans les rotations.
Les prairies sont la couverture végétale qui, après la forêt, génère le plus grand stock de carbone par hectare. Les performances de stockage dépendent du mode de gestion et de la productivité des prairies.
Outre les actions à mener sur les cultures pour stocker du carbone, la gestion des haies est un autre moyen à privilégier. De nouvelles approches apparaissent prometteuses, telles l’agroforesterie (association sur une même parcelle d’arbres – sous toutes leurs formes : haies, alignements, bosquets, etc. – à une culture ou de l’élevage) et l’agrivoltaïsme, installation photovoltaïque située sur une parcelle agricole en production, sans en dégrader le revenu.
4 pour 1000 | Les sols pour la sécurité alimentaire et le climat :
Article rédigé par Pleinchamp.
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